Selon la BBC, les signes astrologiques seraient faux. Cette déclaration date de la mi-Mars 2015. Tout est parti d’un article de Robert Roy Britt, un scientifique américain, qui s’est acharné à démontrer que tous les signes astrologiques se seraient décalés d’un mois sur le calendrier.

La chaîne BBC a repris l'information en expliquant que les positions des étoiles par rapport aux différentes constellations variaient dans le temps et que de ce fait, tous les signes devraient être décalés d’un mois.

C’est un marronnier, qui revient pratiquement tous les ans et qui est probablement lancé par le monde rationaliste, dans le but de ridiculiser les astrologues.

À travers cette information, il y a une confusion entre astronomie et astrologie. Il s’agit simplement d’un abus de langage, d’un problème de sémantique. En effet, en astronomie, les constellations ont les mêmes noms que les signes du zodiaque, mais n’ont quasiment rien à voir avec l’astrologie.

Les astrologues n’ont jamais prétendu que les étoiles avaient une incidence sur la vie sur terre (Les constellations sont beaucoup trop éloignées de nous pour avoir une incidence mesurable). L’astrologie a recours à la notion de signe (et non à celle des constellations) pour traduire le lien qui existe – qu’on le veuille ou non - entre le système solaire et la psyché humaine. L’astronomie, quant à elle, s’intéresse à la connaissance physique du système solaire et des constellations. En reformulant nous pourrions dire que l’astronomie s’occupe de « l’object » (la mécanique céleste) et que l’astrologie s’occupe du « sujet » (l’être humain)

Pour le moment où nous parlons (26 Mars 2015) les astrologues prétendent –à juste raison - que le soleil est dans le SIGNE du Bélier dans le référentiel astrologique et bizarrement il est visible dans la constellation PISCES ou POISSONS lorsqu’on utilise le référentiel astronomique. Ce sont deux choses différentes.

Dans un cas, l’astronomie, on évoque des points de repères (les constellations). Dans l’autre, l’astrologie, on évoque des amplitudes jours et nuits. Exemple :  le signe du Bélier correspond à 12 heures de jour et 12 heures de nuit. L’astrologie s’intéresse donc aux répercussions de cette variation de lumière et de chaleur (ou au photopériodisme et au thermopériodisme) avec toutes les incidences que cela suppose au niveau de la psyché.   

Les signes astrologiques ne doivent pas être confondus avec les constellations. Ils rendent compte d’un mécanisme saisonnier, qui part du principe que l'homme a calqué ses rythmes biologiques et psychologiquessur les rythmes de la nature.

Un enfant né au début du printemps est du signe astrologique Bélier. On considère donc qu’il a instinctivement un tempérament printanier  (appétit de vivre, spontanéité, intrépidité) car il est supposé avoir hérité des conditions de la période qui l’a fait naitre. De ce fait, sa signature tempéramentale devrait donc l’inciter à prendre des risques et des initiatives. Il s’agit d’une prédisposition qui devra être conjuguée avec les facteurs éducatifs et l’environnement social.  

L’astrologie n’a donc rien d’une croyance, contrairement à ce que peuvent laisser croire les  horoscopes. Ce n’est pas une discipline divinatoire : elle part simplement du principe que la nature a une répercussion sur notre psyché, parce que, inconsciemment, nous mimons l’univers qui nous entoure. Le microcosme est analogue au macrocosme. Mais un signe est très différent d’une constellation. Qu’on se le dise une bonne fois pour toutes. La guerre des étoiles n’aura pas lieu.

Article écrit par Alain de Chivré publié dans le Plus du Nouvel Obs

Alain de Chivré a eu un accident de santé (un AVC) son épouse a pris le relai et diffuse toujours son enseignement

Vous pouvez donc avoir des renseignements sur cette nouvelle formule en cliquant sur le lien ci dessous :

http://www.astropsychologie.org/archives/2016/10/19/34459598.html